Voici les mésaventures d’un vampire un brin idiot et de son ami qui tente de le supporter, malgré ses nombreuses bévues. Elles ont été écrites à quatre mains (mention de l’auteur entre parenthèses).
46- À la foire du Trône (Denis Blaizot)
— Dis, Georges…
— Non ! T’es vraiment con !
47— Sot à l’élastique (Denis Blaizot)
— Dis, Georges, c’est chouette de voir la foire du Trône du haut de la grande roue. La vue est vraiment superbe !
…
— Reste assis ! Qu’est que tu vas encore inventer ?
— J’me disais que je pourrais en profiter pour essayer le saut à l’élastique.
— Ça va pas ! On va se faire repérer avec tes conneries. Et en plus, faut un élastique.
— J’ai tout prévu. J’en ai toute une boite dans ma poche.
— T’es vraiment con !
48- Le sot miroir (Lydie Blaizot)
— Dis Georges, tu n’as jamais rêvé de revoir ton reflet dans un miroir ?
— Pas vraiment, non.
— Moi, si. D’ailleurs, j’ai eu une idée…
— Eh, merde…
— Oh… après tout, c’est ta faute ! Fallait pas m’emmener à la foire du Trône !
— Ne me dis pas que tu as…
— Ben si ! Je m’suis dit qu’au Palais des Glaces, y avait suffisamment de miroirs pour que j’ai le temps de m’apercevoir…
— Et ?
— Vraiment pas solides, ces cochonneries…
— T’es vraiment con !
49- Heur d’hiver (Lydie Blaizot)
— Dis, Georges, il te reste de la crème solaire ?
— Hein ? En plein mois de janvier, tu as trouvé le moyen de te prendre un coup de soleil ?
— Non, c’est pas ça ! Hier, il a neigé…
— J’ai jamais vu la neige provoquer des brûlures pareilles.
— Non ! C’est pas ça, mais j’aime tellement la neige que j’ai passé la nuit dehors à me promener, à faire des bonshommes de neige…
— Et tu te prends des coups de soleil la nuit, toi ?
— Non ! Au bout d’un moment je me suis allongé dans la neige et j’ai fermé les yeux. Des promeneurs m’ont trouvé et emmené chez eux pour me sécher… J’étais trempé donc ça m’arrangeait.
— Je ne vois toujours pas le rapport.
— J’avais jamais vu un chauffage radiant.
— T’es vraiment con !
50- Heure d’été (Lydie Blaizot)
— Dis Georges, tu as vu ma tête ?
— Difficile de la louper avec ces brûlures. Je te préviens, j’ai usé mon stock de crème.
— Merde… je comprends pas, j’ai tout fait comme tu m’as dit… j’ai réglé ma montre, l’horloge de mon salon et même le réveil dans le cercueil ! Je pouvais pas me gourer !
— Et tu es quand même sorti trop tôt. Bravo, félicitations.
— J’en ai marre, ça me le fait tous les ans depuis que je suis mort !
— Simple curiosité, tu peux me répéter ce que je t’ai dit ?
— Ben oui, facile : reculer ma montre d’une heure.
— Pour l’hiver, nom d’une pipe ! Pas pour l’été !
— C’est quoi la différence ?
— T’es vraiment con !