En ce mois de mai se tenait la seconde édition du salon du livre de Cherbourg, organisé par Manche Festivités. Si, pour la première édition, les auteurs en dédicace étaient mélangés à des vendeurs de livres d’occasion, ce n’était pas le cas cette année. Le résultat n’en a pas moins été catastrophique.
Le choix de la date, déjà, n’était pas judicieux (fête des mères, week-end de quatre jours, salon du livre de Sainte-Mère qui marche bien) mais, en plus, les organisateurs se sont contentés d’une publicité à minima (La Presse, France Bleue et Facebook). Même dans le centre-ville de Cherbourg, aucune affiche n’avait été posée (ni même, d’ailleurs, sur les vitres de la salle qui nous accueillait). Bilan des courses : les rares visiteurs sont entrés parce qu’ils « avaient vu de la lumière » ! En entendant ça, moi et mes collègues étions désappointés, surtout après avoir vu des affiches pour le salon de Sainte-Mère-Église dans Cherbourg.
Pour ajouter à cela, il faut noter que la place pour les auteurs était payante, ainsi que le repas, qui se constituait d’un minuscule sandwich jambon beurre qui n’a pas calé l’estomac de grand monde. Les premiers auteurs sont partis dès le midi, et d’autres en début d’après-midi, face à cette salle désespérément vide. Il y avait plus d’auteurs à circuler dans les allées que de visiteurs…
Bref, ce fut une bien triste expérience, et j’ai une pensée pour ceux qui, autour de moi, avaient fait deux heures de route pour venir là. Je me suis estimée bien chanceuse de ne pas avoir à reprendre la route, en plus de l’énorme déception de cette bien triste journée.